Quatrième et ultime volet de notre découverte des musiques utilisées par les DJ, producteurs et instrumentistes invités par le festival toulousain des Siestes électroniques à fouiller dans le fonds discographique du musée du Quai-Branly, à Paris, qui documente les musiques populaires et traditionnelles.
A eux d’en tirer une nouvelle musique, d’entrechoquer des instruments qui ne se sont jamais rencontrés ou d’interroger les liens imprévus entre certaines traditions musicales et les rythmiques des machines électroniques.
Dimanche 27 juillet, c'était au tour des chanteurs parisiens des Cris de Paris et du jeune Californien Frank Fairfield, passionné par les musiques populaires américaines du début du XXe siècle.
«Chant de meule» chez les Cris de Paris
«La performance des Cris de Paris présentée lors des Siestes électroniques au Quai-Branly s'intitule l'Ailleurs de l'autre. Trois chanteuses ont réinterprété pour l'occasion des pièces vocales issues de la collection discographique du musée. Des chants venus des quatre coins du monde: de Papouasie-Nouvelle-Guinée, de Madagascar, de Chine, de Macédoine, de Thaïlande, etc.
«La chorale a notamment repris Irbe Wala («Chant de meule»), tiré du disque Ethiopie méridionale, musique des Maale: éloges et bénédictions (Inédit, coll. Terrains, 2005).
«Il s’agit d’enregistrements réalisés en Ethiopie de 2001 à 2003 par Hugo Ferran, ethnomusicologue et ant