Début d'été à la Philharmonie de Berlin : l'Orchestre français des jeunes, dit OFJ, ouvre le festival Young Euro Classic, qui présente les meilleurs orchestres de jeunes européens. Au programme, la Symphonie n°1 de Sibelius, le Concerto pour la main gauche de Ravel, avec Romain Descharmes en soliste invité, et l'ouverture Leonore, n°3 de Beethoven.
Contre toute attente, alors que le philharmonique local est tenu pour l’un des trois meilleurs au monde, les Français font salle comble et recueillent une ovation.
Mécène. Créé en 1982 sous l'impulsion du ministère de la Culture afin d'initier les étudiants des conservatoires au travail en groupe, l'OFJ, en résidence à Aix-en-Provence depuis 2007, est toujours seul à remplir sa mission de formation professionnelle. Son budget 2014 est de 850 000 euros, dont deux tiers proviennent de l'Etat, l'autre mécène important étant le Grand-Théâtre de Provence, qui accueille le concert de fin de session.
Présidé par Hugues Gall et dirigé par Pierre Barrois, l'OFJ a vu, ces dernières années, son cahier des charges s'étoffer. «Nous proposons désormais aux musiciens de travailler avec des metteurs en scène et des comédiens afin d'apprendre à communiquer avec le public», explique Barrois.
Autre innovation, parallèle à la création d’un orchestre dédié au répertoire ancien et baroque, l’atelier d’interprétation de la musique classique. Encadrés par des musiciens de l’orchestre L