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Beyoncé et Jay-Z, le couple cash de l’Amérique

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La chanteuse et son mari, symboles glam d’un capitalisme noir et florissant, seront en concert au Stade de France vendredi et samedi.
(Photo Nick Farell. Columbia Sony Music)
publié le 11 septembre 2014 à 20h16

«Liberté, Egalité, Beyoncé.» Ce slogan amusant, repris en France sur des tee-shirts branchés, des pancartes pro-mariage gay ou des sacs à dos de lycéens de toutes les couleurs, dit bien à quel point, ici comme aux Etats-Unis, la chanteuse américaine a atteint un statut qui lui fait traverser toutes les couches sociales, des campagnes aux ghettos. Et c'est ce public-là, de tous les âges, couleurs et looks, qui remplira vendredi soir et samedi soir le Stade de France pour voir la Texane chanter en duo avec son mari, Jay-Z, rappeur devenu tout-puissant chef d'entreprise. Ces deux concerts, show de 2 h 30 millimétré et grandiloquent à faire pâlir feu Liberace, seront les seules dates européennes de leur «On the run tour». Peut-être même le baroud d'honneur du couple, aux dires d'échotiers qui parient sur une séparation imminente.

Ces dizaines de milliers de spectateurs viendront voir les deux entertainers se trémousser et écouter des tubes usinés pour le succès radiophonique : Crazy in Love, Single Ladies (Put a Ring on It) ou Niggas in Paris. Mais, au fond, ils viendront pour les voir, «eux», l'autre first couple de l'Amérique actuelle.

Depuis le milieu des années 90, chacun de son côté puis réunis par un mariage discret en 2008, Beyoncé Knowles et Shawn Carter sont devenus bien autre chose que des musiciens. Dans