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World Stock, pour tout l’art du monde

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Brassage. Les Bouffes du Nord accueille le festival consacré à la world music à partir de mardi.
Les Ukrainiennes de Dakh Daughters. (Photo DR)
publié le 30 novembre 2014 à 18h06

Et de deux. Créé l’an dernier, avec Roberto Fonseca et Hugh Masekela entre autres invités pour essuyer les plâtres, le festival parisien World Stock remet le couvert, à l’approche des fêtes, avec dans sa hotte une programmation select d’artistes piochés dans la nébuleuse «musiques du monde». Pas du tout lancé par-dessus la jambe, l’événement a été pensé par Olivier Poubelle, devenu ces dernières années une figure incontournable du milieu musical hexagonal.

Outsiders. Pour s'en tenir à Paris, cinq salles importantes sont sous son contrôle, le Bataclan, la Maroquinerie, la Flèche d'or, les Trois Baudets et les Bouffes du Nord, ainsi que les sociétés Astérios et 3 Pom Prod, qui produisent et font tourner des artistes (musique et théâtre). «De même qu'avec Astérios, j'ai voulu raconter une histoire, en l'occurrence la mienne, à travers la chanson française de ces vingt dernières années, qui irait de Têtes raides à Fauve. Le festival World Stock représente une envie de construire quelque chose autour des musiques du monde, en essayant de porter un regard spécifique dessus», précise le mentor. Qui fait observer : «Tous les quinze jours, il existe un festival de rock. En comparaison, pour la world, on ne trouve rien ou presque. Le modèle économique est fragile et les subventions symboliques, mais on reste persuadés qu'il est possible de développer quelque chose d'original.»

Argument décisif, World Stock se déroule dans le cadre