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Transmusicales Messe monde

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Rennes propose jusqu’à dimanche une programmation cosmopolite. Zoom sur trois promesses.
Joëlle Nicolas, alias Verveine, a publié «Peaks» en 2013. (Photo Sébastien Kohler)
publié le 3 décembre 2014 à 17h36

On les a comptés, 29 pays seront représentés cette année lors de la 36e édition des Rencontres transmusicales de Rennes, qui ont démarré mercredi soir et s'achèveront dimanche. C'est beaucoup, bien plus que la plupart des festivals de musique, et c'est très agréable de voir proposer au public des artistes venus de pays dont on n'entend rarement les sonorités actuelles. On ira donc découvrir l'electro-chaabi frénétique de l'Egyptien Islam Chipsy (lire Libération du 15 septembre), la pop soudanaise d'Alsarah ou la techno du Lituanien Ten Walls.

On cherchera aussi, comme d'habitude mais cette année plus encore, une tête d'affiche. Après l'épisode Stromae l'an dernier, qui avait attiré tellement de monde que la manifestation a dû se réorganiser pour gérer une foule imprévue, le programmateur historique du festival breton, Jean-Louis Brossard, a sérieusement pris la tangente. Seul le Français Rone peut prétendre occuper ce rôle, qui viendra présenter vendredi les morceaux de son nouvel album, Créatures, qui doit sortir en février, et son dernier live travaillé ces derniers jours à Reims.

Les Trans jouent donc à plein leur rôle de festival défricheur, une façon de se préparer, avec une ligne artistique en ordre de bataille, à de sérieuses turbulences financières à venir d'ici 2016. C'est ce qu'expliquait à Libération Béatrice