En marge du festival musical international des Transmusicales, rassemblement rennais mondialement connu pour son tropisme défricheur et sa verve créative depuis sa naissance en 1979, un autre rendez-vous anime dans le même tempo la préfecture de la région Bretagne. Ainsi, de ce jeudi soir à samedi, Bars en Trans, sorte de off du festival officiel, se déclinera dans quatorze bars (plus un cinéma et une piscine) pour présenter 86 groupes (la programmation est ici).
Plutôt que de se rendre au Parc-expo où se tient le festival «officiel», d'aucuns (entre 6000 et 7000 spectateurs payants chaque édition, quelque 10 000 avec les concerts gratuits) se plaisent à vagabonder dans les bistrots rennais en quête de la future révélation française. Pour cette édition, Bar en Trans a invité huit groupes belges, dont les excellents Madensuyu, duo guitare-batterie noisy qui avait participé aux Transmusicales en décembre 2010 et dont Libération s'était fait l'écho.
Philippe Le Breton, programmateur de Bars en Trans avec Bruno Vanthournout, présente ce festival off de haute tenue.
La genèse
«L’histoire n’est pas récente. Il y a toujours eu un off aux Transmusicales. C’est même le festival qui se chargeait de l’organisation de concerts dans les bistrots et les cafés-concerts. Plusieurs structures ont géré le