Elles n'ont pas été si nombreuses, les raisons de se réjouir lors de l'année écoulée. Alors nous avons choisi de les surligner à l'occasion du bilan. Pendant tout le mois de décembre, retour sur 31 raisons de sauver 2014 du marasme (oui, un calendrier de l'avent court en principe jusqu'à Noël, mais on n'allait pas s'arrêter si tôt). Aujourd'hui, un concert de Caribou.
Jusque-là, la soirée avait été assez ennuyeuse, au troisième jour du festival Pitchfork de Paris, mais on s'y attendait. L'Américaine Tune-Yards avait illuminé un temps la Grande halle de la Villette avec sa pop toute en percussions, mais les tombereaux de laideur hippie même pas amusants de Foxygen, la pop soul à peine modernisée de Jungle et la guitare en bois solitaire de José González avaient déjà bien trop étiré la soirée.
Mais on était là, comme une bonne partie de la foule, pour autre chose: (re)voir Caribou et découvrir la version scénique de son nouvel album, Our Love, le sixième du Canadien Daniel Snaith (Canada, Caribou… vous suivez?) et successeur du grandiose Swim, qui a changé l'année 2010 à lui seul et propulsé sa pop électronique tordue devant un public qu'il n'aurait jamais pensé réunir.
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Sous la Grande halle, en l'attendant, on se souvenait encore de ce concert de fin novembre