Elles n’ont pas été si nombreuses, les raisons de se réjouir lors de l’année écoulée. Alors nous avons choisi de les surligner à l’occasion du bilan. Pendant tout le mois de décembre, retour sur 31 raisons de sauver 2014 du marasme (oui, un calendrier de l’avent court en principe jusqu’à Noël, mais on n’allait pas s’arrêter si tôt). Aujourd’hui, le retour des années 90.
Comme la musique est cyclique, les années 90 ont traversé l’année 2014 comme les années 80 ont infusé les précédentes, pour le meilleur et le pire.
Le meilleur, c'est sûrement la ressortie de quelques classiques de la décennie, qui permettent aux nostalgiques de racheter une troisième fois un disque qu'ils ont déjà payé lors de sa sortie puis lors de sa réédition en CD «expanded edition» à l'occasion de ses dix ans. Mais c'est aussi l'occasion de présenter ces années 90 à ceux qui ne les ont pas connues. On se réjouira donc de la ressortie de Dummy de Portishead, In Utero de Nirvana, de Dubnobasswithmyheadman d'Underworld, du Illmatic de Nas voire de Definitely Maybe d'Oasis, mais pas du tout de la réapparition du Division Bell de Pink Floyd, qui en plus s'est décliné en chutes de studio gênantes dans le pseudo nouvel album du groupe, The Endless River.
Au rayon des disques moins connus, on mentionnera le rien de moins que gigantesque The Lonesome Crowded West de Modest Mouse, sorti en 1997, disque pivot qui marque autant la fin de l'influen