Menu
Libération
portrait sonique

Portrait sonique de Peine Perdue

Interview cliché du duo Peine Perdue qui vient de sortir «Disparitions», son second album (Medical Records).
Le duo Peine Perdu sort «Disparitions», son deuxième album.
publié le 7 avril 2015 à 12h15

Duo franco berlinois, Peine Perdue a nourri «Disparitions» (Medical Records), son second album,
d'un vague à l'âme taillé pour la minimale wave. Une froideur sombre plane au-dessus des dix titres de ce disque écrit par Coco Gallo, rousse élégante à la bouche vermillon, et composé par Stéphane Argillet, par ailleurs membre du groupe La Chatte.

Si votre musique était … un film ?
La Chute de la maison Usher de Jean Epstein. Ce grand classique du film fantastique des années 20, nous a inspiré le morceau la Chute qui est sur notre premier album No Souvenir.

Un animal ?
Le phasme dont l'art de la métamorphose nous fait fantasmer.

Un livre ?
Fragments d'un discours amoureux de Roland Barthes. C'est en quelque sorte le sujet principal des chansons écrites par Coco.

Une partie du corps ?
La chevelure qui fait évidemment de nous un groupe au peigne perdu.

Un événement historique ?
Le 14 juillet 1808, Marie Paradis, fut la première femme à atteindre le sommet du Mont-Blanc. L'histoire de cette servante qui n'était pas destinée à cet exploit plutôt sportif nous a inspiré Paradis sur le nouvel album.

Un lieu ?
Riga en Lettonie. Nous y avons enregistré la majorité des morceaux de notre nouvel album. Sur l'un d'eux, on devine le bruit d'un train arrivant à la gare qui jouxtait notre maison.

Un sport ?
La brasse coulée, c'est un peu feindre la noyade sans y penser.

Segment de Peine Perdue.

En concert le 9 mai à l'Espace B à Paris, le 14 mai au Mudd Club à Strasbourg, le 15 mai au Blockhaus de Nantes, le 16 mai au Marquis de Sade à Rennes.