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Hellfest, un docu d'enfer

Diffusé sur France 3, «Hellfest l’enfer des anges», qui évolue au cœur du festival metal, est visible en rattrapage.
Capture d'écran du documentaire «Hellfest l'enfer des anges», diffusé par France 3. (Photo DR)
publié le 18 juin 2015 à 16h22

Alors que la dixième édition du Hellfest ouvre aujourd'hui ses portes à Clisson (Loire-Atlantique) – du moins côté camping, car les concerts débuteront demain, notamment avec Alice Cooper, Slipknot et Mastodon –, un documentaire visible en ligne permettra aux néophytes de découvrir le plus important festival français de musiques extrêmes, et aux fans de se replonger dans son ambiance inimitable.

Hellfest l'enfer des anges, signé Véronique Escolano et Terence Leroy-Beaulieu, a été récemment diffusé sur France 3 Pays de la Loire. Sans voix off mais bercé par des extraits de flashs info de France Bleu, ce 52 minutes joliment filmé suit différents profils de festivaliers : un gamin du coin qui arpente sur sa mobylette les départementales du vignoble en attendant avec fébrilité le début des festivités, des riverains qui accueillent depuis plusieurs années le même groupe d'affables métalleux, les nombreux étrangers installés dans l'immense camping, etc.

Le documentaire est visible ci-dessous :

Les fidèles du rendez-vous reconnaîtront les immuables rituels qui parsèment le festival, déjà évoqués dans Libé, notamment l'ouverture matinale des portes du supermarché rapidement dévalisé par les hordes assoiffées et autres petites scènes ouvertes au cœur de la cité médiévale de Clisson. Deux ans après la diffusion d'un reportage putassier de M6 dans Zone Interdite sur le festival présenté comme un rassemblement de «drogués, alcooliques, irrespectueux, voleurs, sales, satanistes» (plus de 57 000 signatures pour la pétition exigeant des excuses publiques de la chaîne), le documentaire de France 3 ferait presque office de spot promotionnel pour la ville de Clisson avec sa brochette d'intervenants plus sympathiques et courtois les uns que les autres.

On ne saurait leur reprocher, tant c'est effectivement le cas sur place. Et moins de deux mois après les actes de vandalisme qui ont touché les installations du Hellfest, cette piqûre de rappel ne peut pas faire de mal.

NB : Notre photographe Boris Allin sera sur place pendant le festival. Il nous livrera jusqu'à dimanche soir ses «instafest», série de portraits de festivaliers. Retrouvez-le sur le compte instagram de Libé.