Quatre garçons dans le vent d’Internet atterrissent sur un gros label le temps d’un quatrième album techno-variété frôlant souvent le n’importe quoi, un peu à l’image des performances scéniques qui ont fait leur réputation. Louis, un des membres de Salut c’est cool, nous raconte cette drôle de pochette pour ce drôle de groupe. C’est lui qui est au centre de l’image.
La rue
«On aime trouver des lieux qui nous servent d’exutoire, et cela peut être n’importe où. Sur scène bien sûr, mais aussi dans la rue. Les soirs où l’on sort, on n’arrête pas de prendre des photos, une centaine de prises à chaque soirée. Celle-là, c’était à Paris avec James, un membre du groupe.»
La prestidigitation
«Au début, pour la pochette, on avait sélectionné un dessin au feutre d'un levier [euh pardon ? ndlr], mais finalement on a trouvé que cette photo collait parfaitement avec le titre de l'album, Sur le thème des grandes découvertes. C'est un peu un mec qui part en exploration, mais de quoi ? On ne sait pas trop… Tout comme on ne comprend pas s'il est assis par terre ou en lévitation. Il y a un petit côté magique. Il fait un peu la sémiologie du trottoir : est-ce qu'il regarde sa main ? Est-ce qu'il découvre ce qu'il y a derrière ? C'est un peu mystérieux. Ça rejoint aussi l'aspect surréaliste de notre musique, on ne sait jamais sur quel pied danser.»
L’harmonie
«On n'est pas des personnages, on ne se met pas en scène quand on fait un concert, c'est une extension de nous, eh bien il y a une cohérence entre nous et ce qui se passe sur cette pochette. Tous les quatre, on essaye de tout faire nous-mêmes : la musique et les paroles bien sûr, mais aussi les clips, les images, le graphisme. Il y a un côté simple, do it yourself, que l'on aime bien en général.»
Les passants
«Les deux personnes à l’arrière-plan sont des inconnus qui passaient là par hasard, j’espère qu’ils ne vont pas nous faire un procès.»