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Libération

Mastering

Publié le 08/01/2016 à 17h21

«Le mastering, c'est la couche de vernis indispensable à ton album, l'étape la plus importante !» Cette formule de laborantin de studio, rarement audible pour l'artiste, l'est encore moins pour le public. Dernière étape de la création d'un disque, le mastering intervient après le mixage, où l'on mélange et tente d'équilibrer les différentes pistes enregistrées. Quant au mastering, son rôle est de préparer l'enregistrement pour qu'il tire le meilleur parti du support auquel il se destine. Pour cela, on s'assure que les couleurs des sons sont semblables d'une piste à l'autre ou que les niveaux de puissance ne changent pas brutalement. Le but est de créer un exemplaire final unique, le master, qui va servir à la production en série (CD, vinyles, fichiers numériques) du disque. Dans un monde idéal, il devrait exister au moins trois masters différents : un pour le pressage CD, un pour le pressage vinyle et un pour les fichiers MP3, chaque «support» d'écoute ayant des qualités musicales propres. Pour compliquer le tout, il existe aussi des masters pour fichiers numériques haute résolution, des masterisation en demi-vitesse, sans compter la remasterisation où l'on crée un nouveau master à partir du master d'origine. Mais ça, c'est une autre histoire.