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Libération
Témoignage

Ma minute Bowie : Tony Oursler, artiste «Il m’a fallu une heure pour me calmer»

Publié le 11/01/2016 à 22h31

«Lorsque nous nous sommes rencontrés, au milieu des années 90, il n’existait pas dans le même espace-temps que nous, simples mortels. Il est venu me voir dans mon atelier pourri, il m’a fallu une heure pour me calmer. On a parlé, il s’intéressait à l’art, comment on le produit, comment les artistes vivent. Les idées, toujours les idées. Il adorait mes œuvres projetées, on avait fini par en créer une ensemble, qui se trouve dans les collections de Beaubourg. Et le personnage est devenu réel.»