Avec Imarhan, le blues du désert ne s'ensable pas. Dans la tradition touarègue, ces cinq jeunes originaires de Tamanrasset, dans le sud de l'Algérie, ont gagné une réputation live en animant fêtes et mariages de leurs guitares habiles, leurs rythmes chavirés et leurs chants collectifs. Dix ans plus tard, après que leurs chansons ont fait le tour des pistes du Sahara sur des CD gravés, leur premier album studio vient autant prolonger l'œuvre de Tinariwen en répandant jusqu'à notre bitume ces chansons au grain singulier que lui offrir un groove nouveau en y mêlant des influences allant du jazz au funk.
Appartenant à une génération plus urbaine, sédentaire, et connectée, qui peut passer de la ville à une nature aride en un coup de Jeep, le chanteur Iyad Moussa Ben Abderrahmane, alias Sadam, rêve de réunir chacun autour du son d'Imarhan, qui signifie «ceux qui me tiennent à cœur» en langage tamasheq. La sortie, le 29 avril, de leur album sur le label City Slang (également celui de Caribou ou Nada Surf) prouve que le vent souffle pour eux dans le bon sens.
Découvrez-le dès à présent :