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Libération
Synthétique

Le son du jour #6 : Steve Hauschildt

Rénovateur parmi les plus captivants de la musique synthétique d'antan, l'Américain Steve Hauschildt revient en octobre avec «Strands», son album le plus dense à ce jour.

Steve Hauschildt devant son usine préférée, en 2016. (Photo Leigh Silverblatt)
Publié le 13/09/2016 à 8h25

Représentant parmi les plus fructueux du «synth underground» américain (pour faire vite, ce réseau flou et passionnant de musiciens issus de la musique expérimentale tombés d'amour pour les vieux albums de Tangerine Dream ou Vangelis), l'ex Emeralds Steve Hauschildt a publié quelques-uns des plus beaux albums de ce qu'on désigne désormais comme le  «revival new age des années 2010».

Que les amateurs de rock’n’roll se rassurent pourtant : à l’inverse de ces disques remplis de bruits de chutes d’eau dont on subit les mélopées de flûte de pan et de  synthé délavés au spa ou chez l’ostéopathe, l’œuvre de l’Américain est très concentrée en intensité et en émotions, jusqu’à s’autoriser des détours vers la pop la plus vibrionnante ou le bruitisme.

Strands, son nouvel album à sortir fin octobre sur le label vétéran Kranky, est son plus profond, abrasif et passionnant à ce jour.