Avec un père batteur (pour Bashung et Renaud notamment), logique que la musique soit très présente dans le nouveau one-woman-show (1) de Joséphine Draï, actrice humoriste de 32 ans, qui décrit entre tendresse et hystérie les affres d’une jeune femme enceinte… ou pas.
Quel est le premier disque que vous avez acheté adolescente avec votre propre argent ?
Blackstreet No Diggity, le single [sorti en 1996, ndlr] ! La grosse époque des singles qui valaient «30 francs» !
Votre moyen préféré pour écouter de la musique : MP3, autoradio, platine CD, vinyle ?
Mon iPhone avec mes écouteurs ! A fond dans les oreilles !
Où préférez-vous écouter de la musique ?
Dans des endroits avec un horizon - une plage, un champ… - où je suis seule. J’écoute à fond, et très souvent je danse de manière plus ou moins ridicule ! Libérateur.
Est-ce que vous écoutez de la musique en travaillant ?
La musique est un vrai plaisir. Donc non, travail = silence !
La chanson que vous avez honte d’écouter avec plaisir ?
Toujours pas d'amour de Priscilla (la gamine qui avait une attitude d'adulte alors qu'elle avait 8 ans… #gênance).
Le disque que tout le monde aime et que vous détestez ?
Je suis passée à côté du phénomène Fauve…
Le disque qu’il vous faudra pour survivre sur une île déserte ?
Un best-of de Marvin Gaye.
Y a-t-il un label ou une maison de disques à laquelle vous êtes particulièrement attachée, et pourquoi ?
Le label AZ. C'est pour un de leurs groupes que j'ai écrit ma première chanson commercialisée (Aucune Trace d'Everton). Cela restera le point de départ de mon parcours de parolière !
Quelle pochette de disque avez-vous envie d’encadrer chez vous comme une œuvre d’art ?
Buena Vista Social Club [le premier album, ndlr].
Un disque que vous aimeriez entendre à vos funérailles ?
Gonzales Solo Piano. Aérien et profond à la fois.
Savez-vous ce qu’est le drone metal ?
Non, mais tout ce qui est «metal» je déteste par définition - à part si on veut m’offrir un bijou en argent ou en or.
Préférez-vous les disques ou la musique live ?
La musique electro aura toujours plus de saveur sur disque à mes yeux - typiquement, les M83 m’ont déçue en live - alors que des chanteurs plutôt folk auront toujours cette magie «intimiste» en live.
Votre plus beau souvenir de concert ?
Le dernier de Renaud au Zénith [le 11 octobre à Paris, ndlr], c'est aussi parce que mon papa est son batteur et que je suis hypnotisée dès qu'il joue de la batterie sur scène - la meuf fan de son père quoi !
Allez-vous en club pour danser, draguer, écouter de la musique sur un bon sound system, ou n’allez-vous jamais en club ?
Je pourrais passer six heures sur une piste de danse, sans aucune goutte d’alcool, juste pour «shake that ass» ! Surtout si c’est du hip-hop-funk ! Là, je twerke sévère !
Quel est le groupe que vous détestez voir sur scène mais dont vous adorez les disques, et inversement ?
Metronomy, j’ai été déçue du live. A l’inverse, M est magique sur scène, et sa grandeur dépasse parfois les arrangements de ses disques.
Citez-nous les paroles d’une chanson que vous connaissez par cœur ?
«Your day breaks, your mind aches, you find that all her words of kindness linger on when she no longer needs you», For No One des Beatles.
Quel est le disque que vous partagez avec la personne qui vous accompagne dans la vie ?
The Rip Tide, de Beirut.
Le morceau qui vous rend folle de rage ?
La Positive Attitude de Lorie.
Le dernier disque que vous avez écouté en boucle ?
Radiant de Pone. L'electro que j'aime, avec la dose de grâce qui l'emmène au-dessus du simple disque de «son» !
Le groupe dont vous auriez aimé faire partie ?
Les Supremes ! Les chorés, les tenues, les harmonies vocales…
Le morceau de musique qui vous fait toujours pleurer ?
Soldier on, The Temper Trap.
(1) Joséphine se pose, tous les jeudis à 19 heures jusqu'au 29 décembre au Théâtre de Dix Heures (75018).
Ses titres fétiches
Marvin Gaye
Lucky Lucky Me (1964)
Joyce Jonathan et Olympe
Ce Rêve bleu (2013)
Michel Legrand
Conseils de la fée des lilas (1970)