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Libération
Rap-soul-garage

Le son du jour #72 : Little Simz s’autorise toutes les folies

Dans son deuxième album, la jeune Londonienne s’entoure d’un band de jazz électrique, d’un quatuor à cordes ou de l'espoir r’n’b Bibi Bourelly.

Simbi Ajikawo, alias Little Simz. (Photo Vicky Grout)
Publié le 20/12/2016 à 8h44

Parce qu'elle est londonienne et très versatile derrière un micro, on range souvent Little Simz dans la case grime. Pourtant même si le genre a immensément évolué depuis les freestyles sur les radios pirates au début des années 2000 (notamment grâce au succès de Skepta, lauréat du Mercury Prize cette année et adoubé par Drake au Canada), Simbi Ajikawo semble jouer selon ses propres règles : un game musical où le rap en cockney dans le texte participe en égal avec la soul, le garage, le broken beat et le jazz et où il s'agit moins de se faire respecter de ses pairs du coin du block que de se faire plaisir, absolument.

Sur Stillness in Wonderland, son deuxième album qui vient de paraître sur son label Age 101, la Londonienne s'autorise une nouvelle fois toutes les folies, en s'entourant d'un band de jazz électrique ou d'un quatuor à cordes, en mélangeant dans la même mesure de la chansonnette de midinette au flow mitraillette ou en conversant avec l'espoir r'n'b Bibi Bourelly.

Vive Londres, vive Little Simz, vive la liberté.