Il n'y a pas que les artistes mainstream britanniques comme Texas ou Archive qui connaissent une plus grosse carrière chez nous que dans leur pays. C'est aussi le cas dans la pop indie. Comme Neil Hannon, l'âme de The Divine Comedy, à qui la France voue un vrai culte. On se demande bien pourquoi. (Mercredi au Théâtre Fémina, Bordeaux.)
Non, la Lorraine, ce n'est pas que Morano. Bien avant la Madame Sans-Gêne de Les Républicains, il y avait Patricia Kaas (photo), une demoiselle qui chantait le blues. Souvent loin de Forbach, sa ville natale, et même parfois jusqu'en Union soviétique, enfin en Russie. Un peu comme une Mireille Mathieu des temps modernes. (Jeudi au Zénith de Dijon.)
Double affiche placée sous le signe d'un rock dérangé, voire dérangeant. D'abord, les Parisiens de Poni Hoax, conduit par le flamboyant (enfin pas toujours…) Nicolas Ker, et leur post-wave mentale. Ensuite, l'excellent duo franco-israélien Winter Family (photo), passionnant explorateur d'une cold wave tourmentée. (Vendredi à Châteaulin, Finistère.)
Photos DR. Noa Ben Shalom