On fêtera au Zénith de Paris mercredi les 25 ans de Solidarité sida (1), qui poursuit inlassablement un travail précieux d'éducation et de prévention contre la maladie. Et cela peut se faire en musique, comme chaque année à Solidays, le festival organisé depuis 1999 par l'association et son fondateur Luc Barruet.
Quel est le premier disque que vous avez acheté adolescent avec votre propre argent ?
A 11 ans, en 1978, la bande originale du film Grease. Comme tant d'autres à cette époque, j'ai rêvé d'être John Travolta.
Votre moyen préféré pour écouter de la musique : MP3, autoradio, platine CD, vinyle ?
J’écoute beaucoup de musique en faisant du sport. Mon smartphone est donc devenu, si ce n’est mon moyen préféré (le son n’est quand même pas terrible), en tout cas le plus adapté.
Le dernier disque que vous avez acheté, et sous quel format ?
Même si je n'ai pas de platine vinyle, je me suis (ré)offert Thriller et Off the Wall de Michael Jackson. Ces albums, qu'on m'a volés deux fois par le passé, trônent en bonne place dans mon panthéon musical.
Où préférez-vous écouter de la musique ?
Je pourrais vous dire à Solidays, mais je n’en ai pas trop le temps sur le festival. Donc dans mon canapé avec un bon verre de chardonnay.
Est-ce que vous écoutez de la musique en travaillant ?
Seulement quand j’ai à rédiger des choses et que j’ai un peu de temps devant moi. Et, souvent, je cherche l’inspiration dans la musique classique ou dans la voix sensuelle de divas soul comme Erykah Badu ou Jill Scott.
La chanson que vous avez honte d’écouter avec plaisir ?
Patrick Hernandez Born to Be Alive. Je ne comprends toujours pas pourquoi cette chanson me plaît tant, mais la réalité s'impose à moi.
Le disque que tout le monde aime et que vous détestez ?
Le best-of de Pascal Obispo. Non, je déconne…
Le disque pour survivre sur une île déserte ?
L’intégrale de Bob Marley. C’est riche, mélodieux et inspirant.
Y a-t-il un label auquel vous êtes particulièrement attaché ?
Pas particulièrement. S’il devait y en avoir un, peut-être Motown ou Blue Note.
Quelle pochette de disque avez-vous envie d’encadrer comme une œuvre d’art ?
David Bowie Scary Monsters.
Un disque que vous aimeriez entendre à vos funérailles ?
Yael Naim Older. Une vraie beauté.
Savez-vous ce qu’est le drone metal ?
Non. Je devrais ?
Préférez-vous les disques ou la musique live ?
Le live de très loin. Mais ça fait longtemps que je n’ai pas eu de vrai coup de cœur…
Votre p lus beau souvenir de concert ?
Michael Jackson au Parc des princes [en 1988, ndlr], les Pink Floyd à Chantilly [dans l'Oise en 1994] et la reformation de NTM à Bercy [en 2008]. Si ce n'est pas de l'éclectisme ça…
Allez-vous en club pour danser, draguer, écouter de la musique sur un bon sound system, ou n’allez-vous jamais en club ?
Je n’aime pas cette question. Elle me donne l’impression d’être vieux. Hahaha !
Citez-nous les paroles d’une chanson que vous connaissez par cœur ?
«C'est une maison bleue, adossée à la colline. On y vient à pied, on ne frappe pas.» Maxime le Forestier San Francisco. Je crois que j'ai passé trop de temps en colonie de vacances…
Quel es t l'artiste que vous partagez avec la personne qui vous accompagne dans la vie ?
En ce moment, Ibrahim Maalouf.
Le dernier disque que vous avez écouté en boucle ?
Benjamin Clementine. Un artiste hors-norme, même si j’ai trouvé qu’au fur et à mesure de sa tournée il perdait sa joie sur scène.
Le groupe dont vous auriez aimé faire partie ?
Les Wailers. Vous vous rendez compte de ce qu’ils ont dû vivre en tournée ?
Le morceau de musique qui vous fait toujours pleurer ?
Neil Young Philadelphia. C'est la dernière chanson du film Philadelphia [réalisé par Jonathan Demme et sorti en 1993, ndlr]. A chaque fois, je pense à ceux qui ne sont plus là…
Ses titres fétiches
Marvin Gaye Sexual Healing (1982) Tracy Chapman Talkin' Bout a Revolution (1988) Noir Désir A l'envers à l'endroit (2001)