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Casque t'écoutes

Didier Varrod : «J’ai racheté une platine : jouissance bête de retourner le vinyle»

. (Photo Delphine Ghosarossian/FTV)
publié le 20 octobre 2017 à 17h06

L'émission hebdomadaire Foule sentimentale sur France Inter, des documentaires télé à la pelle, des biographies en nombre… Au CV déjà bien rempli de Didier Varrod s'est ajouté une nouvelle ligne : président du prix des indés 2017, remis lundi dernier.

Quel est le premier disque que vous avez acheté adolescent avec votre propre argent ?

Amoureuse de Véronique Sanson. Je pourrais l'acheter jusqu'à mon dernier souffle.

Votre moyen préféré pour écouter de la musique : MP3, autoradio, CD, vinyle… ?

J’ai racheté une platine vinyle il y a trois ans. Plaisir de retrouver d’anciennes sensations, jouissance bête de retourner le vinyle devant mon amoureux dubitatif.

Le dernier disque acheté et sous quel format ?

Les deux albums de Marquis de Sade, en téléchargement.

Où préférez-vous écouter de la musique ?

Dans tout ce qui avance ou roule…

La chanson que vous avez honte d’écouter avec plaisir ?

Je joue de la musique de Calogero.

Le disque que tout le monde aime et que vous détestez ?

This Year's Model d'Elvis Costello. Pas eu le mode d'emploi…

Le disque qu’il vous faut pour survivre sur une ile déserte ?

The Rise and Fall of Ziggy Stardust de David Bowie.

Y a-t-il un label ou une maison de disques à laquelle vous êtes particulièrement attaché ?

No Format, le meilleur nom de label du monde.

Quelle pochette de disque avez-vous envie d’encadrer chez vous comme une œuvre d’art ?

Sticky Fingers des Rolling Stones. On n'a toujours pas fait mieux…

Un disque que vous aimeriez entendre à vos funérailles ?

Last Night a DJ Saved My Life d'Indeep. Puis, au moment de la mise à feu, Spacer de Sheila & B. Devotion.

Savez-vous ce que c’est que le drone métal ?

Oui, mais ce n’est pas une raison pour en abuser.

Préférez-vous les disques ou la musique live ?

Les disques. De plus en plus. Les concerts trop longs et les gens avec leurs portables, cela devrait être interdit par la loi.

Votre plus beau souvenir de concert ?

Barbara, à Pantin en 1981.

Allez-vous en club pour danser, draguer, écouter de la musique sur un bon sound system ou n’allez-vous jamais en club ?

De moins en moins depuis qu’en 2016 à Lyon, pendant les Nuits sonores, une «bande de jeunes à eux tout seuls», avec des bonnets à pompons lumineux, m’ont appelé «grand-père».

Quel est le groupe que vous détestez voir sur scène mais dont vous adorez les disques ?

Paradis. C’est le meilleur disque français de ces dernières années, que l’on voudrait aussi sexy et trouble sur scène, mais de là à les détester... Je rêve plutôt de trouver leur point G. Les derniers Madonna : insoutenable sur disque et reine indétrônable sur scène.

Citez nous les paroles d’une chanson que vous connaissez par cœur ?

«Ma pauvre Cécile/ J'ai 73 ans/ J'ai appris que Mick Jagger/ Est mort dernièrement  J'ai fêté les adieux de Sylvie Vartan/ Pour moi, il y a longtemps qu'c'est fini/ Je comprends plus grand'chose, aujourd'hui/ Mais j'entends quand même des choses que j'aime/ Et ça distrait ma vie.» (Quand j'étais chanteur, de Michel Delpech).

Quel est le disque que vous partagez avec la personne qui vous accompagne dans la vie ?

Danser de Loane, Roche de Sébastien Tellier, Tous les sens d'Ariane Moffatt, Bien réel de Peter Peter, et pour bien vous répondre, quand même un album en commun : Oracular Spectacular de MGMT.

Le morceau qui vous rend fou de rage ?

La Ballade des gens heureux de Gérard Lenorman.

Le dernier disque que vous avez écouté en boucle ?

Lust for Life de Lana Del Rey.

Le groupe dont vous auriez aimé faire partie ?

Otzeki pour pouvoir mater de dos, de profil et de face, à chaque concert, le chanteur qui est le spécimen le plus sexy de l’univers. En plus c’est vachement bien sur scène.

La chanson qui vous fait toujours pleurer ?

Brandt Rhapsodie de Benjamin Biolay.

Ses titres fétiches

Véronique Sanson

Le Maudit (1974)

Daniel Balavoine

Aimer est plus fort que d'être aimé (1985)

Etienne Daho

Ouverture (2000)