- Qui sait ? Sans le pionnier Grems, aurait-on vu se lever cette nouvelle vague de rappeurs francophones à la Lomepal ou Romeo Elvis, qui ont choisi, eux aussi, de manier une langue originale où «le hip-hop n'a pas besoin de gun, ni de gang, de toys, ni de bande» ? Pas sûr du tout. (Ce samedi au 1988 Live Club, Rennes.)

- Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la formation californienne Machine Head (photo) ne tire pas son nom d'un album fameux de Deep Purple, celui où figure l'inoubliable tube Smoke on the Water. Ce redoutable trash métal pourrait même rendre sourd Ritchie Blackmore et sa bande. (Ce lundi au Cabaret aléatoire, Marseille.)

- Après avoir blindé le Trabendo cet hiver, le collectif house parisien Make it Deep fête ses cinq années d'activisme électronique en réunissant sur la scène de Pigalle deux légendes de la house de Chicago : Glenn Underground et Boo Williams, qui se livreront à une partie de ping-pong. Enfin, ils passeront des disques chacun leur tour derrière les platines. Et peut-être en même temps (ce vendredi à la Machine du Moulin Rouge, Paris).