- Traditionnellement, le dernier jour du festival Pitchfork est consacré à la danse. Bon, sans chaussons à pointe : aucune tenue n'est réglementaire pour s'éclater aux sons de Daniel Avery, DJ Koze, Avalon Emerson, ou surtout Jeremy Underground, nouveau héros d'une house garage certes orthodoxe mais enthousiasmante. Label «bras en l'air» accordé haut la main… (Ce samedi à la Grande Halle de la Villette, à Paris.)

- On ne retiendra qu'un seul disque de Christopher Cross. Celui homonyme de 1979. Son premier, où figuraient les merveilleux Never Be the Same, Say You'll Be Mine ou Sailing. Soit le meilleur de la pop californienne seventies. Comment ça, il y a aussi la rengaine Ride Like the Wind ? Vive le droit au plaisir coupable ! (Ce mardi au casino-théâtre Barrière, à Toulouse.)

- Avec son troisième album, Contre-temps, Flavien Berger (photo) suscite une belle unanimité. Moins barré que Léviathan, son précédent essai,il incarne avec splendeur et nonchalance la réussite d'un virage pop qui se concrétise dans l'immédiate accessibilité de Maddy la nuit. On est certain qu'Etienne Daho doit être jaloux. (Ce vendredi à la Coopérative de Mai, à Clermont-Ferrand.)