On croyait en avoir enfin fini avec Johnny Hallyday, mort en décembre 2017 et célébré en grande pompe à l’église de la Madeleine, devant la foule réunie, le clergé constitué et trois présidents de la République, rien de moins. Mais le chanteur français continue de hanter l’actualité.
C’est l’héritage de l’exilé fiscal, qui était aussi un flambeur compulsif, qui fait débat. Comme le permet la loi californienne, le «fils de personne» a légué l’ensemble de ses biens à Laeticia, sa dernière épouse, et à Jade et Joy, leurs filles adoptives.
Estimant avoir assez contribué à leur éducation et à leur installation, le rockeur n’a rien transmis à David Hallyday, fils de Sylvie Vartan et musicien de 52 ans, ni à Laura Smet, fille de Nathalie Baye et actrice de 35 ans.
Depuis l'ouverture du testament, la guerre des clans fait rage. Les avocats s'affrontent sur la question du droit moral, de la répartition des royalties ou de la jouissance des propriétés immobilières. Vendu à plus d'un million d'exemplaires, l'album posthume du taulier du show-biz, intitulé Mon pays, c'est l'amour, n'a fait qu'aviver les haines.