nLe nouveau festival Transfer salue les musiques indépendantes «intrépides». Et ce n'est pas qu'un vieux pieux, il le prouve avec une affiche qui excitera tous les amateurs de musiques qui vont de travers. Avec notamment les expériences krautiques de Beak> conduit par Geoff Barrow, le cerveau de Portishead, les très habités Toy, ou les franchement barrés Gums Takes Tooth, la sensation partout où ils se produisent. Pas de raisons qu'il y ait une exception ce soir. (Ce samedi à Villeurbanne, le Transbordeur)
nOn cherche encore la signification des premiers mots du magistral album Persona de Bertrand Belin (photo) : «Petit à petit, petit à petit, l'oiseau, l'oiseau fait son bec, arrive un matin, un matin, il a son bec.» On tentera de lui demander à l'occasion de sa participation au festival Avec le temps. S'il ne s'envole pas. (Ce jeudi à Marseille, théâtre du Merlan.)
nDe Bud Powell à Miles Davis, Paris a été une terre d'accueil pour les jazzmen américains. C'est moins le cas pour les rockeurs, même si Johnny Thunders ou Stiv Bators ont vécu un temps dans la capitale. Le légendaire rock-folk singer aux 36 albums Elliott Murphy réside, lui, depuis 1989 sur les berges de la Seine. Naturalisons-le ! (Ce vendredi à Paris, New Morning.)