«Elle a été conçue d'après un roman de science-fiction d'Arthur C. Clarke intitulé les Enfants d'Icare. Initialement, ça devait être une famille, mais je n'ai gardé au final que deux enfants. On les a mis sur ces rochers [la Chaussée des géants, en Irlande] et on les a multipliés en faisant un collage qui nous a pris six semaines. Le plus difficile était de teindre la photo à la main, parce que je voulais rendre hommage aux cartes postales victoriennes qui étaient peintes ainsi, et parce que le cliché d'origine était en noir et blanc, qu'il pleuvait et que je n'avais pas eu le coucher de soleil que je voulais. A l'époque, la pochette fut considérée comme élégante, d'avant-garde et, pour moi, c'est une image d'innocence. Google l'a retiré du Web l'an dernier, puis l'a remise, et ça a été un scandale, autant pour ceux qui la détestaient que pour les défendeurs de la liberté d'expression. Cela révèle assez bien le changement de perception de ce qui peut être acceptable à une époque et ne plus l'être ensuite. Je reste très fier de cette image.»
«Houses of the Holy», Led Zeppelin (1973)
House of the Holy. Led Zeppelin (Photo Hipgnosis)
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publié le 21 février 2020 à 17h21
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