Ses sets partent dans tous les sens. Comme ses cheveux. Chien fou et feu follet nocturne, le DJ Bambounou vernit la nuit d’une bande-son techos foutraque où les beats, rebondissant les uns contre les autres, alternent les rythmes ethniques des rumba africana avec les échos métallos des entrepôts berlinois. Minot bercé sur la piste délurée du Social Club des premières années ambiance casquette et t-shirt fluos, Bambounou, vingt-deux berges à peine tassées, s’est aujourd’hui imposé derrière les platines du dancing de la rue Montmartre où il est régulièrement programmé. Affilié au label Youngunz, parent proche de la team Sound Pellegrino, épaulé et adoubé par des huiles du genre comme Joakim ou Para One, le jeune pousse fait partie de cette nouvelle French Touch qui saigne les dancefloors comme les studios, qui guinche puis enregistre puis reguinche sans jamais s’arrêter. Au four et au moulin de la musique, Bambounou est inratable. Surtout la nuit.
1. Class ActionWeekend
«Ce track pue la drogue ; il est toujours agréable à jouer. C'est Joakim qui me l'a fait découvrir à l'occasion de notre collaboration pour le label Sound Pellegrino. À propos de Joakim, d'ailleurs : ce mec déteste les changements de lignes dans le métro. Il préfère sortir d'une station et marcher même s'il va très loin. C'est très étrange.»
2. ActressHubble
«Là, on est à la limite du séraphique : c'est impossible de ne pas voyager dans toutes les dimensions possibles avec ce titre. Je me sens tout nostalgique comme Ulysse qui erre en mer