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Arles perd son premier lieu de Rencontres

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Les ateliers qui accueillaient une partie du festival international ont été vendus vendredi.
Exposition du photographe Michel Vanden Eeckhoudt à l'Atelier des Forges en 2013. (Photo Boris Horvat. AFP)
publié le 1er décembre 2013 à 20h26

Les Rencontres d’Arles sont-elles menacées ? En douze ans, François Hébel, son directeur, a pourtant confirmé leur place parmi les festivals de photographie les plus réputés au monde. Pour son quarante-troisième anniversaire, cette année, la manifestation a accueilli près de 100 000 visiteurs, un record. Mais les anciens ateliers de la SNCF où se déployaient une grande partie des expositions, d’abord rachetés par la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, ont été vendus vendredi par l’agence régionale d’équipement et d’aménagement à la fondation privée Luma. Celle-ci appartient à Maja Hoffmann, une mécène suisse qui veut édifier à Arles un centre d’art dévolu à la création contemporaine. Le bâtiment sera conçu par l’architecte américain Frank Gehry.

Protocole. Début novembre, Hébel a jeté l'éponge, officiellement faute d'avoir obtenu gain de cause auprès des pouvoirs publics sur ses projets de développement des Rencontres, notamment la création d'un centre mondial de la photographie. Pour ne pas saborder la manifestation, il a néanmoins accepté d'assurer la direction de l'édition 2014. Mais où ? Des propositions de mise à disposition de lieux d'exposition dans des conditions «sensiblement identiques» à celles de cette année sont actuellement en discussion, assurent le ministère de la Culture et la mairie. Selon la Marseillaise du 27 novembre, le maire, Hervé Schiavetti, a garanti qu'un protocole avait été signé avec Luma conc