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Chaque semaine, Gérard Lefort revient sur une photo parue dans «Libération».
Valérie Trierweiler le 6 décembre à Paris. (Photo Vincent Nguyen. Riva Press)
publié le 17 janvier 2014 à 20h36

Comme le signalent avec leur brio légendaire mes experts de palier, messieurs Toc et Zoc, la vie privée du président Hollande prenant des allures de nouvelle affaire DSK, la question est de savoir s’il faut, oui ou crotte, en parler. Ce qui fait que tout le monde en parle, tout en jurant sur la table des lois de la déontologie qu’il ne faut surtout pas en parler. Ça n’intéresse personne sauf tout le monde. D’où photos tout partout et notamment, mais de dos, celle qui l’a censément dans le dos : mademoiselle Valérie Trierweiler. Que l’on veut bien reconnaître comme telle sur foi de la légende accompagnant le cliché, mais qui pourrait tout aussi bien être n’importe qui d’autre, une femme, ou encore un homme à perruque, voire un travelo chic.

On serait tout aussi convaincu si on nous apprenait que cette photographie a été prise sur le tournage d'un film avec Cathou Deneuve, ou Isabelle Huppert, ou Bernard Campan (surtout dans les Trois Frères, le retour). Ce qui fait que la silhouette est universellement gracieuse, sans doute fixée dans le mouvement de la marche, bien qu'on note, sans être spécialement fétichiste, que la très grande hauteur des talons que Valérie Trierweiler porte indique plutôt des chaussures à se tenir droite ou à s'asseoir plutôt qu'à marcher. Toutes les élégantes avisées confirmeront que la vogue échassiers ne tient debout (sans se fracturer la cheville) qu'à condition d'avoir prévu, dans son sac à main, le secours et le recours d'une bonne vieille