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Nathalie rit

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Chaque semaine, Gérard Lefort revient sur une photo parue dans «Libération».
Meeting de Nathalie Kosciusko-Morizet en présence de Nicolas Sarkozy, à Paris, le 10 février. (Photo Laurent Troude)
publié le 14 février 2014 à 18h46

Aceux (mais pas nous) qui se demandaient, torturés par l’anxiété jusqu’à la rage de dents, ce que devient le président Nicolas (Sarkozy), cette photographie, prise le lundi 10 février à Paris, apporte un début de réponse : il fait à moitié la gueule dans un meeting de mademoiselle Kosciusko-Morizet, plus connue sous la marque NKM. Qui, elle par contre, ne cache pas sa joie d’être follement heureuse d’être contente que son ex-boss soit venu lui apporter son soutien. A gorge déployée, cela se voit.

On la sent à deux doigts de lancer une bonne vieille Lambada pour fêter ça. D’autant que ça canarde sévère dans les rangs de la droite parisienne, où on ne se bouscule pas au portillon des photographes pour être immortalisé avec «Natha la poisse». Donc Nico soutient. Mais soutient quoi exactement ? Le très incertain avenir municipal de sa Nathalie ou une autopub de son éternel retour pour faire le ménage à l’UMP avant de rekärcheriser la France.

Mais Nathalie s'en fout, Nathalie rit. Ce pourrait d'ailleurs être son nouveau slogan de campagne pour éteindre le feu croisé de kalachnikov et de mortier. A chantonner sur l'air : «Je ne veux pas travailler / Non, je ne veux pas déjeuner /Je veux seulement t'oublier / Et puis je fume…» de Pink Martini.

Donc, Bernadette me jette dans son chaudron de sorcière et puis j'en ris. Les sondages prédisent la fessée cul nu dans le XIVe arrondissement et puis j'en ris. Un proche de François Bayrou annonce qu'il votera pour Anne Hidal