Menu
Libération
photo

Vendôme l’ode aux femmes

Article réservé aux abonnés
La 10e édition des Promenades photographiques s’affiche féministe, et ça lui réussit.
Photographie de Claire Laude extraite de la série, «Where water comes together with other water». (Photo Claire Laude)
publié le 1er juillet 2014 à 18h36

Il y a, d'une manière schématique, des festivals axés tantôt photoreportage, tantôt photographie plasticienne. Et puis, dans la bourgade faussement alanguie de Vendôme, on trouve celui qui a fait le choix de ne pas trancher, et ne s'en porte pas plus mal pour autant.

Tout l'été, à l'ombre du mastodonte arlésien, les Promenades photographiques célèbrent ainsi leurs dix ans, compensant la récurrence de moyens limités (180 000 euros, budget en légère baisse), par du cœur à l'ouvrage (cf. le quadrillage du bénévolat), doublé d'un regard avisé. Le rendez-vous repose sur les épaules d'Odile Andrieu, qui synthétise la feuille de route : «L'idée de départ était d'atteindre un niveau de présentation le plus irréprochable possible, en soignant l'accrochage, l'éclairage, l'accueil du public, avec, bien sûr, un contenu qui tienne la route. A cet égard, nous cherchons toujours à donner des clés, en veillant à ne pas nous enfermer dans telle ou telle catégorie, et en privilégiant la découverte que peuvent susciter des travaux très différents les uns des autres ; sans tomber dans le piège à con de la thématique.»

«Parité». L'édition 2014 des Promenades annonce clairement la couleur, y compris pour les nombreux projets en noir et blanc, en brandissant un sous-titre militant : «La femme photographe est une photograph