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Libération
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Le jardin des peines

Circus, de Nicolas Dhervillers (Photo Nicolas Dhervillers. Courtesy School Gallery Olivier Castaing)
publié le 27 février 2015 à 17h56

«J'ai commencé à travailler en noir et blanc mais depuis huit ans, je suis passé à la couleur», explique Nicolas Dhervillers, né en 1981 à Paris. Le jeune photographe s'est fait remarquer en 2011 par sa série My Sentimental Archives, commande de la ville de Sion, en Suisse, puis par Behind the Future, sur le site sidérurgique de Völklingen, en Allemagne. A chaque fois, dans ses travaux, il mêle des figures humaines issues d'archives photographiques ou d'Internet, avec des clichés qu'il réalise spécifiquement. La dernière série, Circus (2014), s'inscrit dans la lignée des précédentes, d'où émane toujours une inquiétante étrangeté, à la frontière du surréalisme, mais cette fois-ci en noir et blanc, texture qu'il voulait retrouver à nouveau.

De ces étonnants collages, il nous offre à voir de troublants tableaux cinématographiques où l’on croise des clowns perdus dans la forêt, un dompteur d’eau… Mais le chapiteau du cirque est loin et on n’entend déjà plus la clameur du public.