Le FBI et toutes les polices américaines ont mis en tête de leurs

priorités l'arrestation du criminel aux colis piégés qu'ils rendent responsable de 15 attentats depuis 1978, ayant fait deux morts et 22 blessés.

La plus récente victime, cadre d'une agence de publicité, est morte samedi après avoir ouvert le dernier colis en date envoyé par le suspect inconnu, surnommé «Unabom» par les enquêteurs. Ceux-ci ont établi que le paquet, contenant comme les précédents une puissante bombe de fabrication artisanale, avait été envoyé de San Francisco. Les matériaux retrouvés sur place ont permis de lier ce récent attentat à la longue série qui l'a précédé.

«Unabom» est «l'un des plus inventifs» des spécialistes du colis piégé, selon un communiqué de presse du FBI, qui l'a placé naturellement de longue date au sommet de la liste des «most wanted» ­ les criminels les plus activement recherchés par les services de police américains. Il s'est spécialisé dans les attentats contre des spécialistes en hautes technologies ou en ordinateurs. Thomas Mosser, sa plus récente victime, avait ainsi été mentionnée dans un article du New York Times (sa firme, Young et Rubicam, ayant été embauchée par Xerox et Digital Equipment, deux poids lourds du secteur informatique). Sur plusieurs composants des bombes retrouvés au fil des seize dernières années, les enquêteurs ont retrouvé les lettres «FC» ­ ce qu'ils croient être une abréviation pour «fuck computers». Les lettres avaient été délibérément inscrites