Menu
Libération

En Italie, Lamberto Dini annonce un gouvernement de courte durée

Article réservé aux abonnés
publié le 24 janvier 1995 à 0h00

En Italie, Lamberto Dini annonce

un gouvernement de courte durée Rome, de notre correspondant Le Parlement a écouté hier le discours d'orientation générale du président du Conseil, Lamberto Dini, avant d'entamer le débat sur la confiance.

Le successeur de Silvio Berlusconi devrait être assuré du vote favorable de la majorité de la Chambre des députés, notamment de l'ancienne opposition et de la Ligue du Nord d'Umberto Bossi. Seul le Pôle de la liberté, la coalition des partis restés fidèles à Berlusconi, n'avait pas encore défini sa position: les états-majors de Forza Italia et d'Alliance nationale attendent du président du Conseil un engagement précis sur son intention de démissionner aussitôt réalisé son programme. Berlusconi continue, en effet, de réclamer des élections législatives anticipées au printemps.

Le gouvernement, a dit le président du Conseil, est «conscient des circonstances exceptionnelles» qui ont amené à sa formation. Malgré l'énoncé d'un catalogue trop riche pour un gouvernement à terme, Lamberto Dini a réaffirmé à maintes reprises qu'en peu de temps, d'ici mars, on peut expédier les quatre priorités de son programme: il a laissé clairement entendre qu'il démissionnera aussitôt après ou qu'il remettra son mandat si le Parlement ne l'aide pas, mais il n'a jamais prononcé le mot «élections».

Le gouvernement a reçu un mandat précis du chef de l'Etat, notamment de procéder à la réforme de la loi électorale régionale et à la réforme de l'accès aux médias audiovisue