New York,
de notre correspondant A quelques heures de l'ouverture officielle de la conférence sur le traité de non-prolifération nucléaire (TNP) prévue hier après-midi au siège de l'ONU à New York , les représentants des 174 Etats signataires du traité n'étaient toujours pas parvenus à se mettre d'accord sur un élément pourtant essentiel de la procédure de cette conférence: les modalités du vote, qui devrait intervenir d'ici à trois semaines, sur la reconduction du traité. Celui-ci, en vigueur depuis 1970, arrive t à échéance cette année et les pays signataires ont le choix sur les modalités de sa prorogation. Celle-ci peut être soit indéfinie soit donner lieu à une série de reconductions pour des périodes restant à définir mais qui pourraient être de vingt-cinq ans. La décision doit faire l'objet d'un vote à la majorité simple des Etats signataires: 88 voix sont donc nécessaires pour assurer la reconduction illimitée du traité, défendue par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et la Russie. Ces pays ont rallié un goupe d'environ 80 pays à cette position, à laquelle s'oppose un groupe d'une quinzaine de pays non alignés, dont les plus actifs sont l'Indonésie l'Egypte et l'Iran. Enfin, la Chine la cinquième puissance nucléaire ayant pour l'instant donné des signaux relativement ambigus, les diplomates estiment qu'elle se ralliera à la position majoritaire qui se dégagera lors des débats.
Si les Etats-Unis, par l'intermédiaire de leur représentant à la conférence