Clinton décrète l'embargo commercial contre l'Iran
La mesure devrait toucher les exportations de pétrole.
New York, de notre correspondant La polarisation récente provoquée par l'attentat d'Oklahoma City sur une catégorie nouvelle de terrorisme intérieur aux Etats-Unis ne doit pas faire oublier la menace venue de l'extérieur. Tel est, en substance, le message qu'a voulu faire passer dimanche le président Bill Clinton. Dans un discours prononcé lors d'un dîner organisé à New York par le Congrès juif mondial, il s'en est pris avec vigueur à l'Iran, qui, a-t-il souligné, a «élargi son rôle d'inspirateur et de bailleur de fonds du terrorisme», et doit désormais, selon lui, «payer un prix pour ses actions». Promettant de «tout faire pour mettre un terme à l'attitude et aux ambitions» de la République islamique, il a en particulier annoncé la mise en place d'un embargo commercial des Etats-Unis vis-à-vis de ce pays avec l'interdiction pour les sociétés américaines de commercer avec l'Iran et d'y investir.
Cette décision qui devrait être signée par le Président dans les prochains jours prendrait ensuite effet dans les trente jours. «La mise en place d'un embargo commercial avec l'Iran est le meilleur moyen dont nous disposons pour aider à réduire la volonté de cette nation d'acquérir des armes de destruction ainsi que son soutien continu pour le terrorisme», a affirmé Bill Clinton.
L'embargo devrait, d'après les estimations de la Maison Blanche, se faire sentir au niveau des export