Sydney, correspondance
Environ 500 personnes se sont rassemblées, dimanche, devant l'ambassade de France à Canberra, pour protester contre la reprise des essais nucléaires en Polynésie. Joli score pour la capitale australienne, une ville dont l'ampleur des manifestations se calcule plus facilement en poignées qu'en centaines de personnes. La police avait mobilisé une cinquantaine d'hommes pour assurer la sécurité de l'ambassade. Ils furent nécessaires pour bloquer trois Australiens qui tentèrent, avant d'être arrêtés, des percées solitaires pour escalader les grilles. Plus sournoise, l'attaque, samedi à l'aube, contre le consul honoraire de France à Perth, sur la côte ouest. Que le médecin Robert Pearce soit de nationalité australienne n'a pas freiné ceux qui ont incendié la maison qui abritait son cabinet et le consulat. L'attentat a été revendiqué par un groupe baptisé le PPS, le «Front populaire du Pacifique». Si cet acte criminel a été condamné par tous, du gouvernement à l'opposition, il a provoqué de surprenantes déclarations, comme celle du syndicat des pompiers de Sydney, qui a demandé à ses adhérents de ne pas intervenir en cas d'incendie au consulat de France. A moins que des vies ne soient en danger...
C'est pour protester contre ce type de comportement qu'une cinquantaine de Français s'étaient réunis, hier après-midi, devant le consulat de France à Sydney. Une faible participation, mais il semblerait que les directeurs de sociétés françaises implantées à Sydney aie