Atlantis et Mir, fin de duo en orbite
La navette américaine doit quitter la station spatiale russe aujourd'hui.
Après cinq jours d'arrimage à la station spatiale russe Mir à 400 km d'altitude, la navette américaine Atlantis doit mettre les voiles en ce début d'après-midi (heure de Paris), jour de fête nationale aux Etats-Unis. Non sans une surveillance attentive. Les deux cosmonautes russes, Soloviev et Boudarine, se seront, un quart d'heure auparavant, déjà détachés de la station Mir à bord de leur véhicule Soyouz-TM et ce de façon à observer la manoeuvre avec du recul et à donner des indications au commandant Gibson, aux manettes de la navette. Ultérieurement, ils reviendront se fixer à leur station. Mais, pour une nouvelle union en orbite des deux grandes puissances spatiales hautement symbolique, vingt ans après le rendez-vous Apollo-Soyouz , il faudra patienter jusqu'à octobre avec le deuxième vol (STS-74) de la série de sept lancements de navette spécifiquement dédiés à l'installation d'une station spatiale internationale.
Pour l'instant, le groupe des dix humains là-haut en apesanteur a subi un profond remaniement: Soloviev et Boudarine, montés avec la navette, vont rester en orbite, alors que Norm Thagard (désormais détenteur du record de durée américain dans l'espace) et ses deux collègues russes Dezhourov et Strekalov, officiellement relevés depuis jeudi de leurs fonctions à bord de Mir, où ils séjournaient depuis trois mois, vont redescendre vers le territoire amé