New York,

de notre correspondant Après trois jours pendant lesquels la température n'a cessé de grimper, la vague de chaleur qui s'est abattue sur le nord-est et la partie centrale des Etats-Unis a fini par battre en retraite, dimanche, laissant un lourd bilan meurtrier, au moins une centaine de morts. Les températures dépassant fréquemment la barre symbolique des 100 degrés Farenheit (37,7 degrés Celcius) ont franchi au cours des derniers jours des records historiques remontant souvent à une trentaine d'années.

Dans la ville de Chicago, où la situation a été aggravée par un incendie qui a privé 40.000 personnes d'électricité et interrompu la climatisation dans plusieurs quartiers de la ville, une soixantaine de personnes auraient succombé à la chaleur dans la seule journée de samedi.

Et rester chez soi n'était pas toujours la meilleure solution: dans le Missouri, un homme de 68 ans qui venait pourtant d'acheter un ventilateur a été retrouvé mort dans son appartement où la température avait atteint 46 degrés.

A New York, les services d'urgence ont enregistré près d'un millier d'appels de plus que d'habitude, dont de nombreux appels émanant de personnes se plaignant de déshydratation. Le thermomètre indiquait une température de 38 degrés environ. Mais les spécialistes estimaient que pour le corps humain, la combinaison de chaleur et d'humidité équivalait à une température effective de 45 degrés.

A travers le pays, malgré les strictes consignes de sécurité des autorités, le nombre