Pékin,
de notre correspondante La présidente de l'Islande, une reine, plusieurs Premiers ministres, des épouses de chefs d'Etat, dont Hillary Clinton et Bernadette Chirac, doivent se retrouver à Pékin pour l'ouverture de la IVe Conférence mondiale sur les femmes. Quelque 30.000 délégués représentant plus de 170 gouvernements sont attendus. Cette réunion débute après une semaine d'affrontements et de tensions entre les autorités chinoises et les ONG qui tenaient leur forum à Huairou, à une cinquantaine de kilomètres de la capitale. Samedi encore, après un accrochage entre policiers en civil et déléguées tibétaines, les responsables étrangères des ONG menacaient de boycotter la suite des débats si le gouvernement chinois ne cessait pas d'intimider les participants.
Décorum maximal dans la capitale chinoise pour l'ouverture officielle de la IVe Conférence des femmes sous l'égide des Nations unies. Après Mexico en 1975, Copenhague en 1980 et Nairobi en 1985, c'est à Pékin que se réunissent cette année quelque 30.000 délégués représentant plus de 170 gouvernements, faisant de cette conférence l'une des plus importantes (avec le sommet de Rio sur l'environnement) jamais organisées au niveau mondial. Seuls cinq pays sont absents, selon l'ONU: l'Arabie Saoudite, le Cap-Vert, la Dominique, la Grenade et Palau. La Yougoslavie et la Somalie n'ont pas été invitées.
La conférence, qui doit durer onze jours, vise à établir une plate-forme d'actions dans une douzaine de secteurs allant de la