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Libération

Ambiance «familiale»au neuvième sommet franco-espagnol

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publié le 11 octobre 1995 à 9h24

Le neuvième sommet franco-espagnol, qui s'est achevé hier à Madrid,

a été placé sous le signe des bonnes relations entre Paris et Madrid. Les deux pays ont notamment signé un accord sur la construction d'un «tunnel TGV» entre Figueras et Perpignan, de huit kilomètres de long, à la frontière des Pyrénées-Orientales. La ligne ferroviaire Barcelone-Paris n'est toutefois pas pour demain, la construction du tunnel ne devant être achevée qu'en 2004.

La date pour la suppression des contrôles frontaliers terrestres, elle, est loin d'être fixée. «Il y a du terrorisme», a expliqué le président Chirac, «nous appliquerons l'accord de Schengen lorsque certains problèmes de contrôles aux frontières (extérieures) seront réglés.»

Paris et Madrid ont le même point de vue «sur le calendrier et les objectifs de l'Union économique et monétaire, l'élargissement à l'Est et la coopération avec la Méditerranée», a tenu à rappeler Felipe Gonzalez. L'ambiance du sommet a été qualifiée de «très cordiale», voire de «familiale». Mais quelques manifestations contre les essais nucléaires sont venues rappeler que Chirac n'est pas le bienvenu pour tous les Espagnols.

Felipe Gonzalez a affirmé «comprendre les émotions de l'opinion publique», mais, comme l'Espagne assure la présidence de l'UE, il veut«agir avec sérieux, respect et solidarité» envers les autres pays de l'Union. Le retour d'ascenseur ne s'est pas fait attendre de la part de Chirac: «L'Espagne a fait un très bon travail dans cette première moitié d