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Libération

ONU, la grand-messe du cinquantenaire140 chefs d'Etat ou de gouvernement sont présents à New York pour l'occasion.

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publié le 21 octobre 1995 à 9h06

New York,

de notre correspondant Pendant trois jours ­ de dimanche à mardi ­, les cérémonies officielles du cinquantenaire des Nations unies tourneront, selon la formule d'un responsable de la police de New York, au «cauchemar logistique». En nombre d'hommes, la présence policière devrait pourtant rester inférieure à celle qui avait été mobilisée lors de la visite du pape ­ environ 20.000 hommes ­, mais pourrait compter un nombre considérable ­ mais secret ­ d'agents fédéraux. Malgré une soixantaine de manifestations autorisées (dont plus de la moitié contre ou pour la visite de Castro), les rassemblements de foule limités au minimum, les quelque 140 chefs d'Etat ou de gouvernement resteront essentiellement entre eux pour ce qui promet d'être le plus important regroupement de leaders politiques de l'histoire. Rares sont ceux qui bouderont les festivités auxquelles n'assisteront toutefois ni l'Irakien Saddam Hussein, ni le Libyen Kadhafi, ni le Nord-Coréen Kim Jong-Il, ni, plus étonnant, l'Allemand Helmut Kohl (seul leader européen à ne pas faire le voyage).

Au-delà du casse-tête que représente l'événement pour les responsables du protocole et les services de sécurité, l'objectif principal de l'exercice est simple et, semble-t-il, unique: il s'agit simplement, pour eux, d'être là pour la photo de famille prévue dimanche. «Au-delà des critiques de l'organisation, il s'agit, par leur simple présence, de réaffirmer le soutien des nations de la planète dans le système des Nations