Grand prince, Boris Eltsine a marqué hier le début de sa
convalescence en volant au secours des partis d'opposition malmenés par la Commission électorale. Comme premier geste d'autorité depuis son hospitalisation, jeudi, suite à une alerte cardiaque, le président russe a choisi d'admonester les magistrats qui avaient jugé opportun d'invalider ce week-end les listes présentées aux législatives par la formation libérale Yabloko et par le mouvement nationaliste Derjava. Se rappelant à l'attention d'une classe politique mise en émoi par sa maladie, le chef de l'Etat a voulu montrer qu'il gardait toutes ses capacités d'arbitrage et qu'il restait le garant de la stabilité en Russie.
«Notre justice est indépendante, et cela permet d'être assuré que la Cour suprême prendra une décision en conformité avec la loi à propos des plaintes déposées par les partis», aurait déclaré Eltsine. Pour beaucoup son intervention est lue comme un désaveu de la Commission électorale et un feu vert donné aux plus hautes instances judiciaires pour la réintroduction des forces d'opposition dans la course parlementaire.
Dans la journée, Eltsine avait tenu sa première réunion de travail en recevant son principal conseiller, Viktor Illiouchine. Ce dernier a affirmé: «L'atmosphère de l'hôpital marque, malheureusement, le Président et je ne peux pas dire qu'il a l'air bien portant.» Grand prince, Boris Eltsine a marqué hier le début de sa convalescence en volant au secours des partis d'opposition malmenés par l