Washington,
de notre correspondant C'est, au minimum, un ratage promotionnel. Au moment où Hillary «Rodham» Clinton allait entamer une tournée américaine, destinée à pousser les ventes d'un livre imminent au titre alléchant (Il faut un village, et autres choses à apprendre des enfants), plusieurs documents moins littéraires jettent de nouvelles ombres sur ses activités passées d'avocate d'affaires dans tous les sens du terme à Little Rock (Arkansas).
La Maison Blanche a en effet soudain «découvert», la semaine dernière, des documents, qui lui étaient demandés depuis deux ans par le procureur spécial chargé de l'affaire dite de Whitewater opération immobilière douteuse où le couple Clinton fut impliqué lorsque Bill était gouverneur de l'Arkansas et par le comité spécial du Sénat qui poursuit ses auditions sur la même affaire. Et ces documents de l'ancien cabinet d'avocats dont Hillary était l'un des poids lourds, la firme Rose, de Little Rock, montrent que contrairement à toutes ses déclarations antérieures, Hillary avait été professionnellement impliquée dans la défense d'une petite banque locale, Madison, dont l'actionnaire principal était un ami des Clinton, partenaire avec eux dans l'affaire de Whitewater. Madison avait par la suite fait faillite. L'une des tâches des enquêteurs est de déterminer dans quelle mesure Madison n'a pas servi, outre au financement douteux de l'opération Whitewater, à celui des campagnes électorales de Bill Clinton.
Au-delà des détails d'u