A l'issue de leur rencontre, hier à la Maison Blanche, Benyamin
Netanyahou et Bill Clinton se sont attachés, non sans mal, à présenter un front uni à l'occasion de la première et décisive visite du nouveau Premier ministre israélien à Washington. «Il peut compter sur le soutien total des Etats-Unis», a affirmé Bill Clinton, qui a repris à plusieurs reprises à son compte la formule fétiche de son interlocuteur sur le caractère «indivisible de la paix et de la sécurité». «Il y a eu une élection en Israël. A l'occasion de cette élection les Israéliens ont choisi une approche différente du procesus de paix. Israël est une démocratie. Le Premier ministre a des vues tranchées, mais le cours de l'histoire ne peut pas être retourné. Ce serait une grave erreur», a mis en garde le président américain.
Dans le même temps, son interlocuteur qui a assuré le chef de la Maison Blanche de sa volonté, de «respecter les engagements» de ses prédecesseurs, a refusé de s'engager clairement sur les trois points sur lesquels il était particulièrement attendu: une rencontre avec Yasser Arafat, le redéploiement d'Hébron, et les négociations avec la Syrie. Sur le premier point, s'il a affirmé que les «canaux de communication seraient ouverts et complets», il a refusé de fixer une date. Il est resté évasif sur le second, tandis que sur la Syrie, il a répété ses déclarations antérieures: «je suis prêt à négocier sur la paix avec le président syrien», sans plus de contenu. Indication probable de la future