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Libération

TWA: retour à la case explosifSelon le «New York Times», des traces de PETN auraient été décelées .

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publié le 24 août 1996 à 9h17

New York

de notre correspondant Les analyses du laboratoire du FBI à Washington auraient confirmé, il y a deux semaines, la présence dans un débris du vol 800 de la TWA de traces chimiques de PETN, un produit qui entre fréquemment dans la composition des détonateurs. Cette découverte faisait vendredi la une du New York Times, qui cite «trois hauts responsables très impliqués dans l'enquête». Cette information, confirmée hier par d'autres sources, constituerait donc le premier indice d'une origine criminelle à l'accident du Boeing 747 en direction de Paris, dans lequel 230 personnes avaient péri le 17 juillet. «La nouvelle découverte, écrit le New York Times, apporte la preuve que l'appareil a été détruit par un engin explosif. Le PETN, ou pentaerythritole tetranitrate est un explosif que l'on trouve couramment dans de nombreuses bombes et missiles sol-air.»

Cette affirmation était tempérée, vendredi, par les premières réactions officielles: le vice-président du NTSB (National Transportation Safety Board) chargé de déterminer les causes de l'accident s'est contenté d'un commentaire similaire à celui provoqué par les très nombreuses révélations, souvent contradictoires, auxquelles la presse américaine a habitué ses lecteurs depuis l'accident: «Nous continuons l'enquête: nous avons besoin de plus de preuves», affirmait-il. Officiellement, les résultats du labo du FBI sont donc trop minces pour permettre de déterminer avec certitude la cause du crash. Le Washington Post cite d'ai