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Libération

Pistes multiples dans le meurtre de Sophie Toscan du Plantier. Selon la police irlandaise, le tueur serait griffé au visage.

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publié le 31 décembre 1996 à 2h19

Mizen Head envoyé spécial

Sophie Toscan du Plantier, dont le cadavre a été retrouvé le 23 décembre au bas de sa maison de vacances sur la péninsule de Mizen Head, a probablement griffé son ou ses meurtriers avant de succomber. C'est la seule information que les enquêteurs de la Gardai, la police irlandaise, ont accepté de confirmer du bout des lèvres, hier soir, après plus d'une semaine d'investigation tous azimuts.

«Nous pensons effectivement que la victime s'est débattue. Il y a eu une bataille avec son agresseur. Celui-ci doit en porter les marques sur le visage et, peut-être aussi aux poignets. Nous avons donc invité les gens de la région qui auraient aperçu un tel individu parmi leurs connaissances, voire parmi les membres de leur famille, à nous le signaler», a expliqué un des enquêteurs à Libération. «Mais nous ne savons toujours pas si le ou les meurtriers sont irlandais, français, demeurent toujours dans le secteur ou se sont enfuis ailleurs.» La Gardai dément pour l'instant avoir identifié sur le film vidéo de l'aéroport de Cork, où Sophie Toscan du Plantier était arrivée de Paris le 20 décembre vers 16 heures, un passager qui pourrait ressembler à une de ses relations. «Nous passons en revue tous les vols recensés ce jour-là sur l'aéroport et cela fait beaucoup de monde. Nous sommes encore loin d'avoir trouvé ce que nous cherchons», affirme un autre policier. Le supposé suspect, selon certaines sources, se trouvait sur le même vol que la jeune femme. Depuis quelqu