Une solution pourrait être en vue dans l'affaire du transfuge
nord-coréen, qui, depuis une semaine, empoisonne les relations entre la Chine et les deux Corées. La radio nord-coréenne a diffusé un communiqué hier signifiant que le grand leader Kim Jong-il pourrait accepter la défection, le 12 février, de son ancien conseiller et idéologue Hwang Jang-yop.
L'objet de la négociation avec la Corée du Nord porte sur les conditions du départ de Hwang, mais aussi sur le prix à payer (probablement sous forme d'aide alimentaire) pour que la Corée du Nord contienne ses agents, estime-t-on dans les milieux russes de Pékin, anciens alliés de Pyongyang. La Chine redoute en effet un incident dans sa capitale, où séjournent plus de 50 000 Sud-Coréens et où les mesures antiterroristes sont, paradoxalement pour ce régime autoritaire, assez minces.
Le gouvernement chinois souhaite de toute évidence régler l'affaire avant l'arrivée lundi de Madeleine Albright, nouvelle secrétaire d'Etat américaine. Les Etats-Unis ont proposé l'an dernier un règlement à quatre de la crise coréenne (USA, Chine et les deux Corées). Mais Pékin, qui veut s'imposer comme nouvelle grande puissance, n'a guère intérêt à ce que les Etats-Unis passent pour les sauveurs de crise au coeur de la zone d'influence chinoise. C.P. (Pékin) L'espérance de vie en baisse dans l'ex-URSS En publiant, cette semaine, l'annuaire de statistiques sanitaires mondiales, l'Organisation mondiale de la santé met en exergue «la baisse spectaculaire