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Libération

Chirac réitère sa promesse à Prague. Le président français confirme son soutien au candidat à l'Europe et à l'Otan.

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publié le 3 avril 1997 à 1h32

Prague envoyé spécial

Ce n'est que ce matin que Jacques Chirac doit prononcer son allocution de référence devant les parlementaires tchèques exception- nellement réunis au château royal dans la salle Vladislav. Mais les Tchèques en connaissaient l'essentiel dès mardi soir, puisque le président de la République avait repris la phrase attendue dans un entretien accordé à la télévision tchèque: oui la France soutient «sans réserve» l'entrée de la République tchèque dans l'Otan et dans l'Union européenne. La première devrait intervenir en 1999 et la seconde en l'an 2000.

C'est bien le moins que pouvait dire Chirac à des Tchèques qui se considèrent sans aucun complexe comme les meilleurs élèves de la classe d'Europe centrale et qui n'apprécient guère d'être traités comme les Polonais ou les Hongrois. Ils se seraient plutôt vus hors concours dans la course vers l'Union européenne. C'est bien pourquoi le président Havel a demandé dès mercredi, lors d'un entretien avec Chirac, des précisions et des assurances; sachant parfaitement que la date de l'an 2000, déjà mentionnée par Chirac à Varsovie, à Budapest et même à Bucarest, a toutes les chances de ne pas être tenue, le président tchèque a voulu savoir quand exactement commenceraient les négociations préparatoires entre l'Union et Prague. Une façon comme une autre de s'assurer qu'elles seront bien amorcées début 1998, c'est-à-dire six mois après le Conseil européen d'Amsterdam, qui doit, en juin prochain, entériner en principe la réfo