Le territoire de Hong-kong ne sera pas une nouvelle terre d'accueil
pour les Chinois du continent, mais cela y ressemblera fort. Le contrôle de l'immigration sera assuré de façon très stricte, ont assuré les autorités de Pékin. Mais les candidats à l'installation auront quelques chances d'arriver à leurs fins.
En vertu d'accords conclus avec la Grande-Bretagne, Hong-kong autorise en effet 150 Chinois du continent à pénétrer tous les jours sur son sol, ce qui représente environ 55 000 personnes par an et près de 274 000 sur cinq ans, l'équivalent d'une ville moyenne, rajouté à une métropole déjà passablement surpeuplée.
La Chine ayant affirmé qu'elle maintiendrait ce système de quota, cet afflux pourrait bien, à terme, changer la face du territoire. Même s'il constitue, de fait, une véritable barrière pour des millions de Chinois qui seraient autrement attirés par l'Eldorado hongkongais.
Ces nouveaux immigrants proviennent de milieux très différents. Il s'agit parfois d'hommes d'affaires de Pékin, mais la plupart sont issus de classes très défavorisées qui espèrent trouver fortune dans ce royaume du business.
Les Britanniques avaient mis en place un système de contrôle très strict aux frontières, qui avait même été durci lors de la Révolution culturelle, dans les années soixante. Pas question aujourd'hui, affirment les nouveaux maîtres du territoire, d'ouvrir plus grand les portes que convenu à l'époque coloniale. Les contrôles aux frontières, aussi bien du côté hongkongais que du