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Libération

Arafat prêt à traduire en justice son chef de la police. Israël accuse le général Jabali d'avoir préparé des expéditions punitives contre des colons.

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publié le 25 juillet 1997 à 5h39

Après une semaine d'accusations israéliennes répétées contre Ghazi

Jabali, le chef de la police palestinienne, Yasser Arafat s'est déclaré prêt à traduire son responsable de la police devant une commission d'enquête. Cette déclaration est venue ponctuer la première visite dans la bande de Gaza d'Ehud Barak, élu à la tête du parti travailliste israélien il y a juste deux mois.

Pour examiner plus avant le sort du responsable de sa police, le chef de l'autorité palestinienne a néanmoins posé une condition de taille. Il exige en effet qu'Israël lui apporte de plus amples preuves qu'«un simple document écrit» sur le rôle supposé du général Jabali dans la préparation d'expéditions punitives contre des colons juifs de Cisjordanie. La confession de quatre policiers palestiniens, incarcérés en Israël depuis plus d'une semaine, est à l'origine du déclenchement de l'affaire. Le gouvernement hébreu n'a cessé jusque là de mettre en cause l'autorité palestinienne, l'accusant notamment de n'avoir aucune prise sur l'ensemble de ses forces de police. Depuis lors, l'exécutif palestinien a fait arrêter plusieurs de ses officiers de police, dont un colonel responsable de la région de Naplouse. Le chef de l'autorité palestinienne est revenu sur cette affaire alors qu'il recevait Ehud Barak, à Beit Hanoun. «J'ai été satisfait d'entendre que l'autorité palestinienne prenait des mesures importantes pour lutter contre le terrorisme», a déclaré l'ancien chef d'état-major de l'armée israélienne, pour s